Université / University
Master 2 en Musicologie à Aix-Marseille Université – Recherche et création
Master 2 Politiques culturelles et mécénat à Sciences Po Aix- Major de promotion
Actuellement en thèse CIFRE (Laboratoire PRISM – Unité de recherche ACCRA) au Petit Duc à Aix-en-Provence
Mémoires / Research Papers
« Fragments mémoriels et musique documentaire » Mention Très bien
« Le spectacle vivant à l’ère du numérique : un rapport réinventé entre corps et digital »
Thèse : « Le numérique dans le champ de la diffusion du spectacle vivant musical : vers la création d’un nouvel espace de partage du sensible ? »
Poste actuel / Current position
Chargée de la recherche et du développement des usages du livestream – Le Petit Duc (contrat CIFRE) / Chargée de mission d’enseignement – Aix-Marseille Université / Pianiste et compositrice – Virago
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Music is life and life is music : 3 chansons/œuvres musicales marquantes personnellement ?
Voilà un titre présent dans ma playlist depuis plus de 15 ans sans que je ne m’en sois jamais lassée.
“The Man who Isn’t There” – Oren Lavie
Oren Lavie est peut-être l’une des principales sources d’inspiration des compositions de mon groupe Virago.
“La nuit, je mens” – Alain Bashung
On dit que pour faire une grande chanson, il faut qu’elle ait une portée universelle, que chacun puisse s’y identifier ; il me semble que là, c’est le cas.
Ticket gagnant : quel a été le moment déterminant pour mettre le pied à l’étrier dans ce milieu ?
Ils ont été nombreux mais pour n’en citer qu’un, je dirai que la rencontre avec le directeur artistique et la directrice de production du Petit Duc dans le contexte de la crise sanitaire a été un moment déterminant. Cette période trouble nous a poussé à une créativité toujours plus forte et a marqué un tournant décisif dans ma trajectoire professionnelle.
Recommandation de spectacle/concert à voir absolument pour quelqu’un qui ne sort jamais ?
Un concert de Joe Hisaishi, compositeur des musiques du studio Ghibli. Toute son œuvre est merveilleuse, superbement écrite et orchestrée.
Qu’est-ce qui vous a pris de vouloir travailler dans la musique?
La musique a toujours fait partie de ma vie. J’ai monté mes premiers groupes dès l’âge de 12 ans ; j’ai rencontré les bons professeurs au bon moment qui m’ont transmis, plus qu’une technique instrumentale, un goût inconditionnel pour la musique. Aussi, la question n’est pas tant ce qui m’a motivée à travailler dans le secteur de la musique mais plutôt comment j’aurais pu m’épanouir si je n’avais pas fait de la musique mon travail. Ce que j’aime particulièrement, c’est pouvoir être musicienne un jour, chercheuse ou enseignante un autre tout en défrichant les métiers de la production et des politiques culturelles.
Vous rencontrez des aliens: les 10 titres / œuvres à leur faire découvrir ?
Si je rencontrais des aliens, j’aurais à cœur de leur faire écouter une playlist diversifiée. Voici 10 morceaux même si j’aimerais en mettre 80 :
Balade numéro 1 op.23 – Frédéric Chopin
“Great Gig in the Sky” – Pink Floyd
“2+2=5” – Radiohead
“Miss you” – Trentemoller
“Mon enfance” – Barbara
“No habrá nadie en el mundo” – Buika
“Marcia” – Kyle Eastwood
“Tout n’est pas si facile” – NTM
“Molasses” – Hiatus Kaiyote
“You dream” – Isobel Waller-Bridger & Tara Nome Doyle
SRSLY (sérieusement) : les enjeux de votre métier dans les 5 prochaines années ?
Ce qui est formidable quand on travaille dans le domaine de l’innovation, c’est que l’on ne peut jamais dire avec certitude comment le monde va évoluer. La science-fiction et les futurologues ont tous eu tort : l’homme est allé bien au-delà de tout ce que l’on avait imaginé. Aujourd’hui, je me dis que concernant la diffusion des concerts par internet, il faudra de la régulation, de la transparence, mais surtout beaucoup de créativité.
Y a-t-il une vie après la musique et à quoi la vôtre ressemblerait-elle?
Je ne conçois pas une vie sans musique mais je pourrais envisager une vie où la musique serait moins centrale. Ce travail de thèse me confirme le grand intérêt que je porte à l’écosystème culturel au sens large, aux implications politiques au sein de la création et de la réception des œuvres d’art, aux avancées dans le champ des industries culturelles et créatives, etc. Je ne saurais dire à quoi ressemblerait ma vie mais il est certain que j’aimerais m’engager dans un décloisonnement disciplinaire et questionner toutes les zones d’intersection entre l’art, la recherche, l’industrie et le politique.
Un dernier mot pour la fin ?
Je serais ravie d’échanger avec le large réseau de la nouvelle onde, par mail, par visio ou même autour d’un verre, à Paris ou à Marseille si vous y habitez ou si vous venez visiter la plus belle ville de France 😉 !