« No Human is an island. » – J. Done / Seanaps
Université / University
2014 – Formation « Profession Entrepreneur du Spectacle » à l’IRMA, Paris.
2014 – Master 2 “expertise culturelle” à l’IEP de Toulouse.
2013 – Master 2 “Sociologie politique” à l’université Paris 1 – Panthéon Sorbonne.
2011 – Licence d’économie à l’université Paris 1 – Panthéon Sorbonne.
Poste actuel / Current position
Co-fondateur et coordinateur du projet Blockchain My Art / Président de l’association Habeatus e.V. et co-directeur du Seanaps Festival
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Music is life and life is music : 3 chansons/œuvres musicales marquantes personnellement ?
My Sweet Lord + Today is a Killer – Nina Simone
Premier vinyle acheté (tard) et une face A entièrement occupée par ce morceau live: 18 minutes de gospel, de poésie, beaucoup de niveaux de lecture, une interprétation immense, un choeur et un public en transe. Du Nina Simone.
Même si je l’écoute rarement, ça restera une de mes premières émotions musicales, à la fin de l’enfance.
« La Düsseldorf » – Düsseldorf
A mon arrivée en Allemagne, j’ai découvert que j’aimais le krautrock depuis longtemps sans en connaître le nom: Can, Kraftwerk et Düsseldorf ont fait la bande originale de mes débuts dans ce pays.
Ticket gagnant : quel a été le moment déterminant pour mettre le pied à l’étrier dans ce milieu ?
A l’été 2016, je réfléchissais depuis un moment déjà à monter un festival. Mon père (Jean Faget) m’a fait une proposition sortie de nulle part : coder pour mon événement une application mobile qui utiliserait la blockchain… Je suis revenu à Leipzig avec cette idée dans ma valise, et suis allé voir des amis travaillant dans le même domaine que moi. Un an plus tard, Seanaps fêtait sa première édition, et notre solution tournait déjà. Deux festivals (Les Siestes Electroniques et Todaysart) nous ont rejoint dans l’aventure et Blockchain My Art est né.
Recommandation de spectacle/concert à voir absolument pour quelqu’un qui ne sort jamais ?
Mohammad Reza Mortazavi. Nous l’avons reçu deux fois à Seanaps: dans un musée puis dans une boite de nuit. Toujours la même secousse. Sinon, venez faire une soirée “sleep over” à Seanaps l’an prochain.
Qu’est-ce qui vous a pris de vouloir travailler dans la musique?
J’ai eu de la chance de pouvoir le faire surtout. Il n’y a pas beaucoup de choses qui me donnent autant de plaisir que la musique. Avant la fin de mes études, j’ai cherché par quel moyen je pouvais en faire un métier. Même si Blockchain My Art a des aspects plus distants du monde musical (au quotidien, ce sont surtout des questions économiques et technologiques), je continue faire de la musique dans un groupe (The Shy Knees) et bien sûr de travailler pour Seanaps.
Vous rencontrez des aliens: les 10 titres / œuvres à leur faire découvrir ?
« Ecstasy of Gold » – Ennio Morricone
« Ce matin-là » – Air
« Chameleon » – Herbie Hancock
« Angelus Novus » – Hatis Noit
« Ai Du » – Ali Farka Touré
« After Laughter » – Wendy Rene
« Dance yourself clean » – LCD Soundsystem
« Le plat pays » – Jacques Brel
Selected Ambient Works 85-92 – Aphex Twin (à écouter d’une traite)
Time of Gypsies – Goran Bregovic (Les aliens devront regarder le film en même temps)
SRSLY (sérieusement) : les enjeux de votre métier dans les 5 prochaines années ?
Pour Blockchain My Art comme pour tous les acteurs du paiement dans la musique, l’un des enjeux est de proposer des outils qui ne s’implémentent pas aux dépend d’une des parties en présence (organisateurs, partenaires, artistes, public, etc.) tout en créant une valeur ajoutée supplémentaire.
Les technologies que nous manipulons (les blockchains) sont encore en phase d’évolution et ont vu leur image écornée par les récentes vagues spéculatives. Nous avons eu à coeur de montrer qu’il peut s’agir d’un outil de plus pour atteindre des objectifs d’horizontalité, et de bien commun, tout en remplissant les besoins classiques des organisateurs d’événements (paiement, programme, billets).
L’un des principaux défis demeure de convaincre les acteurs de la musique des bienfaits de la transparence sur leurs relations avec leur public, leurs partenaires, etc. et de nous faire une place sur un marché déjà existant.
Pour celà nous faisons le pari que les logiques qui ont gagné en importance dans d’autres domaines sous le nom de commerce équitable, vont atteindre la consommation culturelle également.
Y a-t-il une vie après la musique et à quoi la vôtre ressemblerait-elle?
La retraite? Si j’arrête de travailler dans la musique, c’est que je serai passé dans une autre branche de la culture. Ou alors je me serai complètement investi dans les questions d’innovation économique et sociale.
Autre chose à rajouter ?
Merci La Nouvelle Onde!
Venez nous voir à SeaNaps (7-10 Novembre à Leipzig) !
2 réflexions sur “#PrixLNO 2019 : Maxime Faget – « J’innove »”