« Tout est une question d’organisation. »
Université / University
Formation courte à l’organisation de tournée (2017) – Les Formations d’Issoudun
Master de Journalisme culturel (2014) – Sorbonne nouvelle
Maîtrise de Management de projets culturels (2013) – Sorbonne Nouvelle
Licence de médiation culturelle (2012) – Sorbonne Nouvelle
Short and certified training for artistic touring (2017) – Les Formations d’Issoudun
Cultural journalism Master 2 (2014) – Sorbonne nouvelle
Cultural projects management Bachelor degrees (2013) – Sorbonne Nouvelle
Cultural mediation Licence (2012) – Sorbonne Nouvelle
Poste actuel / Current position
Journaliste salariée à temps partiel / Journaliste pigiste / Gérante de Yanai Lab, agence de production spécialisée dans l’export
Part-time paid journalist / Freelance journalist / Manager of Yanai Lab, a production agency specializing in export
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Music is life and life is music : 3 chansons/œuvres musicales marquantes personnellement ?
La découverte que je fais de la musique électronique avec un grand E. Je suis alors à la fac, dans un cursus spécialisé musiques actuelles, et je choisis de faire un exposé de ce grand monsieur, Jeff Mills. Dix ans plus tard, je le rencontre au théâtre d’Orléans. Je lui sers la main.
L’une des oeuvres « sans titre » de Basquiat
Là encore, une nouvelle prise de conscience artistique, à la croisée des chemins entre le contemporain et l’art de la rue.
Tous les titres de Madonna sont géniaux et inspirants, mais celui plus particulièrement car il donne vie au mouvement du voguing.
Ticket gagnant : quel a été le moment déterminant pour mettre le pied à l’étrier dans ce milieu ?
Quand j’arrive en Inde, il y a quatre ans. J’ouvre les yeux sur ce secteur musical et indépendant en pleine naissance. Je me dis qu’il y a une carte à jouer. Maintenant, j’approche ces nouveaux acteurs indépendants culturels depuis la France avec ma structure Yanai Lab.
Recommandation de spectacle/concert à voir absolument pour quelqu’un qui ne sort jamais ?
Tu n’aimes pas spécialement la musique et tu ne fréquentes pas les concerts ? Va au moins en festival d’été, tu vivras au moins une expérience et tu apercevras peut-être un groupe ou deux qui te paraitront sympas !
Qu’est-ce qui vous a pris de vouloir travailler dans la musique?
Au début, on se dit que vivre d’une de ses passions, c’est quand même cool et motivant. Après on se dit que cet affect n’est pas si facile à gérer mais ça nous challenge. Nous fait repositionner nos limites tout le temps, nous apprend à mieux nous connaître. « Cette musique là pour le boulot, cette musique là dans ma vie perso », toute une organisation !
Vous rencontrez des aliens: les 10 titres / œuvres à leur faire découvrir ?
« Oeuvres », pêle-mêle du coup…
Le film « Dirty Dancing »
Le livre « Dernier jour d’un condamné » – Victor Hugo
La pièce « La cantatrice chauve » – Ionesco
« Ghost love score » – Nightwish
« Signs » – Bloc Party
Le tableau « Le radeau de la méduse » – Géricault
« Electric Feel » – MGMT
II – Moderat
Une veste Balmain
Le film « Slumdog Millionnaire » – Danny Boyle
SRSLY (sérieusement) : les enjeux de votre métier dans les 5 prochaines années ?
Pour le secteur, on m’appelle « développeur d’artistes ». Ce métier est de plus en plus valorisé et se traduit sous plusieurs formes dans la carrière de l’artiste : stratégie, structuration, diffusion, production, management, communication… Nos agences de développement seront de plus en plus amenées à voir la construction de l’artiste à 360. Mieux, de travailler tous avec nos compétences, en coopération et complémentarité. Dans des tiers lieux… Dans dix ans, de manière générale, le secteur culturel est amené à tourner dans ce sens.
Donc disons que dans cinq ans, nous aurons toujours des artistes à épauler, supporter, orienter et que, j’espère, nos structures seront plus solides, plus entourées et plus affirmées en réseau.
Y a-t-il une vie après la musique et à quoi la vôtre ressemblerait-elle?
Ma vie ne tourne déjà pas que autour de la musique ! Je suis journaliste, je suis très investie pour cette mission de l’information qui me semble primordiale. Sinon, j’ai déjà pensé ouvrir ma petite boutique de retouches ou créations de couture… ou mon agence immobilière ! Sans la musique, disons qu’on aurait juste plus de mal à se remettre d’une rupture 🙂
Autre chose à rajouter ?
Merci de me donner l’opportunité de me présenter, un exercice pas facile mais sympa !
…And now, in English…
3 songs/musical works that have been important in your life and why ?
The discovery I make of electronic music with a great E. I am then in college, in a specialized program of contemporary music, and I choose to make a presentation by this great man, Jeff Mills. Ten years later, I met him at the Orléans theatre. I shake his hand.
One of Basquiat’s “untilted” work
Here again, a new artistic awareness, at the crossroads between contemporary and street art.
All of Madonna’s songs are great and inspiring, but the one in particular because it brings the voguing movement to life.
Golden Ticket moment : when did you get your big break ?
When I arrived in India four years ago. I open my eyes to this emerging independent musical sector. I think there’s a card to play. Now I am approaching these new independent cultural actors from France with my Yanai Lab structure.
The show/gig you recommend for someone who has rarely ever goes out?
You don’t especially like music and you don’t go to concerts? Go to at least the summer festival, you will have at least one experience and maybe you will see a group or two that will seem nice to you!
Why on earth did you want to work in music?
At first, you think that living on one of your passions is still cool and motivating. Then we think that this affect is not so easy to manage but it challenges us. Makes us reposition our limits all the time, teaches us to know ourselves better. “This music there for work, this music there in my personal life”, a whole organization!
You meet aliens : which 10 tracks do they need to hear ?
Works, all types of works so…
« Spanish Sahara » – Foals
« Consolation Prizes » – Phoenix
« Houdini » – Foster the People
« Howl » – BRMC
« Whole Lotta Love » – Led Zeppelin
« School » – Supertramp
« Fluorescent Adolescent » – Arctic Monkeys
« Angie » – Rolling Stones
« Space Oddity » – David Bowie
« Tighten Up » – The Black Keys
SRSLY (seriously) : what are the stakes of your job within the next 5 years ?
For the sector, I am called an “artist developer”. This profession is increasingly valued and is reflected in several forms in the artist’s career: strategy, structuring, diffusion, production, management, communication… Our development agencies will increasingly see the artist’s construction in 360 degrees. Better still, to work together with our skills, in cooperation and complementarity. In third places… In ten years’ time, generally speaking, the cultural sector will have to turn in this direction.
So let’s say that in five years’ time, we will still have artists to support, support and guide and that, I hope, our structures will be stronger, more surrounded and more assertive in a network.
Is there life after music, and what would yours be ?
My life is not only about music! I am a journalist, I am very committed to this mission of information which seems to me essential. Otherwise, I’ve already thought about opening my own little touch-up shop or sewing creations… or my real estate agency! Without the music, let’s just say it would be harder to get over a breakup 🙂
Anything you’d like to add ?
Thank you for giving me the opportunity to introduce myself, a not easy but fun exercise!
« It’s all about organization. »
Une réflexion sur “30 de moins de 30 ans 2019 : Anaïs Rambaud”